Le Malade Imaginaire, comédie ballet avec intermèdes dansés et chantés.
Dans le prologue, le malade imaginaire est au centre d’une chorégraphie où l’on voit apparaître, comme dans un rêve, d’un côté la Médecine, liée à la peur de la mort, et de l’autre les joies et les plaisirs de la vie.
Dans le premier intermède, Polichinelle, amoureux de Toinette, lui donne une sérénade : « Ma belle tigresse ». Mais au lieu de sa belle, ce sont deux Archers qui veulent l’emmener pour tapage nocturne : « En prison, vite en prison ».
Dans le deuxième intermède, Béralde pour divertir son frère Argan de sa prétendue maladie, fait venir deux danseuses orientales, drôles et colorées, qui chantent : « Profitez du printemps ».
Pour couronner le tout, une cérémonie fantaisiste fait de notre Malade « un Médecin » de façon pompeuse et joyeuse. On y laisser parler la musique et la danse avec quelques mots de latin : « Medicinae professores »